Saint-Germain des Prints,
Micro festival d’édition
Dans le cadre des portes-ouvertes de l’Ecole Nationale et Supérieure des Beaux-arts de Paris
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2022, FR.
Saint Germain des Prints fût l’occasion pour moi de présenter au public les différents projets éditoriaux produit au cours de mes études aux Beaux-arts de Lyon.
L’étroite,
Caractère typographique,
2019
Caractère typographique,
2019
Impression traceur
Risographie
42 x 59,4 cm
La foule,
Edition, 2019
Impression laser
Risographie
29,7 x 42 cm
37 pages
Je jure l’avoir vu,
Édition, 2019
Impresion traceur
42 x 59,4 cm / 32 pages
“À l’occasion des ateliers ouverts des Beaux-Arts de Paris du 30 juin au 1er juillet, des étudiant.e.s ont organisés Saint Germain des Prints. SGDP
c’était l’envie de réunir sur deux jours des collectifs d’étudiant.e.s et d’ancien.ne.s étudiant.e.s de plusieurs écoles, qui ont une pratique du print. Le print papier, textile, audio. De l’édition, des fanzines, de la poésie, de la photographie, de la bande dessinée, de l’illustration, de la musique.”
Edito du Festival Saint-Germain des Prints
Au sein de mes études, j’ai développé la capacité à comprendre le pouvoir des images, la force de mots ainsi que la manière de les concevoir et de les diffuser. J’ai eu la chance d’expérimente différents modes de diffusion et de médiatisation, me poussant à réfléchir sur les enjeux de l’objet en série dans sa différence avec l’objet singulier. Je suis autant sensible à l’objet unique qu’à l’objet multiple et accessible.
À travers une esthétique du brouillage, je questionne la notion de déplacement. Je m’interroge sur ce qui est de l’ordre du commun notamment à travers les évènements culturels ou les phénomènes de masse.
Par une digestion du populaire, au sens large, je déplace ou j’inverse les valeurs qui lui sont associées. Tout en jouant avec le seuil du lisible et du visible, ma pratique interroge l’image, la représentation et l’archétype. Qu’est ce que l’image archétypale de la foule ? Que donne à voir la photographie amateur ? Que faire graphiquement avec la télé-réalité ? Qu’est ce que le bon et le mauvais goût ? Dans le déplacement naît une écriture poétique, théâtrale, parfois politique mais aussi brutale, nécéssaire et urgente. C’est une écriture visuelle où apparaissent un combat entre le mot et le signe, entre l’image et le dessin. Une écriture à plusieurs voix, où se rencontrent le texte comme image et le texte dans l’image.